Carnet de voyage en Polynésie 1/4 – Ia Orana Tahiti

Tahiti, île au large du Pacifique. Archipel de la Société, île du vent.

C’est l’île des lunes de miel, des rêves d’une vie ; l’île du bout du monde que l’on imagine avec ses nuances de bleus. Son lagon et ses coraux, sa faune aquatique surprenante et colorée. Ses plages sublimes et ses paysages volcaniques.

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Vue sur Moorea

Et pourtant, je n’ai jamais vraiment rêvée cette île. Je ne doutais pas qu’elle serait paradisiaque mais ce n’était pas mon travel goal, à moi. Alors pourquoi je me suis retrouvée à vivre 1 mois ici allez-vous me demander ?

Throwback. Lors de ma deuxième année de WHV en Australie, j’ai rapidement eu un problème avec mon véhicule. Je l’ai tout simplement perdu, des suites d’un garagiste plus doué dans l’art de vous entuber que dans celui de la mécanique … Quand je me suis rendu compte que je perdais, en plus d’une belle somme d’argent, mon lieu de vie et mon précieux moyen de locomotion, l’idée a germé. Comme un ultime pied de nez, je me suis mis en tête que j’irais à Tahiti. Après tout, ce n’était pas si loin de l’Australie, c’était donc financièrement abordable pour mon budget de backpacker. C’est cette idée qui m’a motivée à redoubler d’efforts pour travailler encore plus, dans le but de me « consoler » de cette galère.

Et si c’était l’île des rêves, alors j’allais construire le mien. Moi aussi j’irais à Tahiti, me détendre sur les plages paradisiaques en découvrant cette autre culture insulaire du Pacifique.

Ce que je n’avais prévu, en revanche, c’est que je tomberais amoureuse. De qui ? Je vous le donne en 1000 : ben d’un Tahitien tiens ! Né sur cette île, il y a vécu 5 ans, avant de repartir grandir en métropole. Mais cette île, c’est tout de même la sienne et c’est même devenu un peu la mienne, le temps d’un séjour. Appelez ça le karma ou la loi de l’attraction, je n’en sais rien …

Presque 1 an après que l’idée ait germé dans ma tête, le 11 mars 2019 je suis arrivée à Papeete.

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Avant de décoller depuis l’aéroport d’Auckland, une Polynésienne discute : elle m’appelle « ma fille », me touche le bras et roule les « R » de manière délicieuse. Je le sais, je le sens, cette destination va me plaire. Je ressens déjà cette chaleur humaine qui m’a tellement fait défaut dans la culture anglo saxonne, que j’ai découvert pendant 2 ans et dans 2 pays différents (Australie & Nouvelle-Zélande).

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En arrivant, la famille de mon copain nous a réservé un accueil traditionnel : des embrassades et accolades généreuses, de ceux qui ne se sont pas vu depuis quelques années, agrémenté d’un collier de fleurs.

Comment ne pas tomber sous le charme tout de suite ?

Corinne, de Vie Nomade, écrit à propos de la Polynésie que celle-ci se ressent, se vit, s’expérimente. Et je ne peux qu’approuver. Il faut sentir cette odeur de tiaré dans la rue, il faut voir ses couronnes de fleurs fraîches au marché qui côtoient des mangues juteuses, écouter ces accents chantant, où français et tahitien se mêlent. Sentir encore cette odeur de monoï qui enveloppe les corps chauds et bronzés qui reviennent de la plages. Goûter au firi firi bien gras et sucré, se délecter de pain coco. Prendre le temps de flâner, d’admirer cette île volcanique, hallucinante de beauté. Découvrir les plages, où chaque plongée en snorkelling vous amène nez à nez avec des poissons tropicaux et du corail de différentes couleurs.

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Le Mont Marau

La belle-mère de mon copain est Tahitienne. Et avec elle, je découvre une partie de sa culture. L’évolution de l’île, la folie des promoteurs immobiliers, la dégradation de l’environnement. Je découvre aussi les délices de la gastronomie tahitienne (le ma’a = la nourriture). Je n’aurais pu rêver d’une meilleure famille pour être en totale immersion et, plus que tout, ressentir ce sentiment que j’avais presque oublié depuis de trop longs mois loin de chez moi : se sentir bien, en famille.

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Le Jardin Botanique

Les premières balades pour découvrir les lotissements, les plages et Papeete me renvoient plus d’un an en arrière lorsque je suis arrivée au Cambodge. Je connais cette sensation. C’est ce qui se passe dans ma tête et mon cœur lorsque je tombe amoureuse d’un pays.  

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Street Art de Seth, à Papeete

Voici donc dans quel contexte je suis arrivée pour découvrir la Polynésie. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à lire les prochains articles pratiques :

2/4 Carnet de voyage en Polynésie – visiter Tahiti

3/4 Carnet de voyage en Polynésie – une journée sur l’île de Moorea

4/4 Carnet de voyage en Polynésie – découvrir l’atoll de Rangiroa

 

 

 

5 réflexions sur “Carnet de voyage en Polynésie 1/4 – Ia Orana Tahiti

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